Le collectif plus que jamais au coeur du Choix de l’école.

J’enseigne depuis septembre. Sans l’accompagnement du Choix de l’école, j’aurais vécu la plongée dans l’enseignement à distance toute seule. Honnêtement, je ne sais pas comment j’aurais tenu. Ce qui est super avec cette asso, c’est qu’on a toujours quelqu’un à appeler, pour décompresser à la fin de ces journées qui nous mettent le cerveau en compote, quelqu’un qui saura exactement ce qu’on vit. On appartient vraiment à un groupe et dans une telle situation, ça n’a pas de prix.
Emmanuelle, enseignante de français à Chateaubriand (93).

Quand on est enseignant, on peut très vite se sentir seul, alors Le Choix de l’école fait beaucoup pour que nous nous sentions toujours appartenir à un groupe. En temps normal, l’association est en contact permanent avec nous, nous incite à partager notre quotidien, nos difficultés, et aussi nos bonnes idées avec les autres enseignants. Tout ça est facilité par la dynamique très collective qui anime le groupe des enseignants. Et cette solidarité assez géniale s’est encore renforcée depuis le début du confinement.
Le Choix de l’école a mis en place des Cybercafés qui se tiennent quatre jours par semaine à 17h. C’est l’occasion de se retrouver, de décompresser, de partager nos pratiques, et surtout de maintenir le précieux lien entre nous tous.
Marguerite, enseignante de lettres classiques à Nanterre (92).

Se retrouver, du jour au lendemain, à faire classe à travers un ordinateur, c’est une situation compliquée à gérer. Très vite, Le Choix de l’école a mis en place des ateliers pour nous permettre de nous adapter à la situation et de faire au mieux pour nos élèves. Lors de ces ateliers, on peut profiter des retours d’expérience des autres enseignants, et des tuteurs, ce qui permet de mettre rapidement en pratique avec nos élèves ce qui semble le mieux fonctionner.
Adrien, enseignant de français à Pantin (93).

D’ordinaire, la dimension humaine, affective et relationnelle occupe déjà une place fondamentale dans le métier d’enseignant. Alors après trois semaines d’école à distance, je n’ose même pas imaginer comment j’aurais pu canaliser seul ma charge mentale.

D’abord il y a les ateliers en ligne qui m’aident à adapter ma pédagogie au contexte actuel. Qu’ils soient spécifiques aux maths ou transversaux à toutes les matières, ces ateliers sont animés par des enseignants expérimenté et sont enrichis par des retours d’expérience, des partages de pratiques, des conseils, etc. 

Et puis je suis tout le temps en contact avec mes tuteurs, qui enseignent les maths depuis de nombreuses années. Ils prennent de mes nouvelles et m’aident à trouver l’axe pédagogique le plus adapté à l’enseignement à distance.
Charaf, enseignant de maths à Saint-Denis (93).

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